Kiswendsida Lefebvre-Naré
5 juin 2017 à 13 h 38 min- Répondre
Hier matin. Porte de la chapelle 8h. C’étais l’horreur.
400 réfugié.e.x entassé,faisant la queue en espérant avoir une chance de rentrer dans le centre.
Entassé comme des bestiaux, attendant que les policiers les fasses entrer.
Au cris : des ta geules, dégage, reculer, come back. Aux policiers qui gazs et matraque à outrance encore et encore, pour que les réfugié.e.x reculent.
Aux réfugié.e.x qui s’énervent et insultent les policers, Puis d’un coup les réfugiés défoncent les barrières qui ploient sous leur poids, et là des centaines et des centaines de réfugiés qui courent jusqu’au centre….pour leur survis pour leur vies..pour leur familles.
Des policiers, qui gazs un peu partout qui matraque un peu partout. Aux réfugiés, qui se sont fais blesser, à la jambes, au pied, à la hanche, à leur yeux qui sont complètement détruits par les gazs.
Alors les renforts sont arrivés, 10 camions de policiers/CRS. A ces policiers qui voulais pas me faire rentrer dans le centre, un jour je vais aller aux poste pour « outrages à agent public »
A moi qui regardent tout ça et qui essayent de rassurer les réfugié.e.x à moi qui met un bandage sur un réfugié.e.x. A moi qui rassurent mes amis, a moi qui dis encore et encore : Open your eyes, en mettant du sérums phy.
A moi qui regardent les vidéos des réfugié.e.x partout dans le monde franchissant une frontière, en courant pour leur vie.
Hier matin j’ai vécus une de ces vidéos.
Lors d’une rafle à Jaurès un afghan m’as dis : « je veux retourner en Afghanistan, là bas les talibans ils sont mieux ils nous tue alors qu’ici la police viens chaque matin, nous frapper et nous gazer et nous emmener »
Hier matin. Porte de la chapelle 8h. C’étais l’horreur.
400 réfugié.e.x entassé,faisant la queue en espérant avoir une chance de rentrer dans le centre.
Entassé comme des bestiaux, attendant que les policiers les fasses entrer.
Au cris : des ta geules, dégage, reculer, come back. Aux policiers qui gazs et matraque à outrance encore et encore, pour que les réfugié.e.x reculent.
Aux réfugié.e.x qui s’énervent et insultent les policers, Puis d’un coup les réfugiés défoncent les barrières qui ploient sous leur poids, et là des centaines et des centaines de réfugiés qui courent jusqu’au centre….pour leur survis pour leur vies..pour leur familles.
Des policiers, qui gazs un peu partout qui matraque un peu partout. Aux réfugiés, qui se sont fais blesser, à la jambes, au pied, à la hanche, à leur yeux qui sont complètement détruits par les gazs.
Alors les renforts sont arrivés, 10 camions de policiers/CRS. A ces policiers qui voulais pas me faire rentrer dans le centre, un jour je vais aller aux poste pour « outrages à agent public »
A moi qui regardent tout ça et qui essayent de rassurer les réfugié.e.x à moi qui met un bandage sur un réfugié.e.x. A moi qui rassurent mes amis, a moi qui dis encore et encore : Open your eyes, en mettant du sérums phy.
A moi qui regardent les vidéos des réfugié.e.x partout dans le monde franchissant une frontière, en courant pour leur vie.
Hier matin j’ai vécus une de ces vidéos.
Lors d’une rafle à Jaurès un afghan m’as dis : « je veux retourner en Afghanistan, là bas les talibans ils sont mieux ils nous tue alors qu’ici la police viens chaque matin, nous frapper et nous gazer et nous emmener »
I’m done, j’ai finis d’être humains.