J’ai pleuré lorsque tu m’as hurlé dessus et que tu as voulu rompre parce que je t’avais demandé de faire un test HIV.
J’ai pleuré lorsque tu m’as traitée de pute parce que j’avais fait l’amour avec d’autres hommes avant toi.
J’ai senti le sol se dérober sous mes pieds et ma vie partir seule sans moi lorsque tu m’as dit que j’étais une merde le jour où je me suis fait avorter.
J’ai pleuré quand tu m’as crié que tu ne voulais pas rencontrer mes ami-e-s, que c’était tou-te-s des connards et connasses et que moi-même j’en étais une aussi.
Je ne disais rien et j’étais très triste au fond de moi lorsque tu me criais dessus en public, que tu me disais que tu étais énervé, qu’il ne fallait pas te faire chier, que de toute façon j’étais une pute.
J’ai essayé de discuter avec toi le jour où tu m’as engueulée parce que j’avais invite une de mes amies chez moi sans te demander ton avis, mais je n’ai pas réussi à te calmer.
J’ai fait six mois de crises d’angoisses après que tu aies rompu avec moi en me disant que tout était de ma faute, que tu n’avais absolument rien à te reprocher, que j’avais un problème, que j’étais folle, qu’il fallait que j’aille me faire sérieusement soigner.
J’étais terrorisée lorsque tu me harcelais de messages et d’appels pour m’insulter, pour me menacer de raconter à mes patrons et à qui voulait l’entendre que j’étais folle, que j’étais une pute, que je m’étais fait avorter.
J’étais terrorisée lorsque tu me menaçais de me traquer, d’appeler tou-t-es nos ami-e-s en communs pour savoir ce que je leur disais et avec qui je couchais.
Je t’aimais, je t’aimais…
J’ai pleuré en écrivant ce texte.
Tu m’auras au moins servi à comprendre une chose : plus jamais ça.
Lola
Illustration par Onee
Ne pleure plus, ce genre de personnes ne méritent pas ton amour.
Soutien.
Quelle horreur, quel sale type. J’espère que tu te remettras le plus vite possible. C’est ce mec qui était un jaloux fini, doublé d’un cintré et d’un pervers narcissique. Courage, tu vaux mille fois mieux et j’espère que tu t’en rendras vite compte.
[…] PLUS JAMAIS ÇA. J’ai pleuré lorsque tu m’as hurlé dessus et que tu as voulu rompre parce que je t’avais demandé de faire un test HIV. […]
J’ai vécu une histoire avec un homme tel que celui décrit ici. 1 an de souffrance à aimer un être manipulateur et vil qui ne m’a jamais aimé en retour, à croire en une histoire d’amour qui n’en était pas une.
Puis un jour l’aube, le réveil, l’éveil et la force de partir, de survivre et d’essayer de se reconstruire.
Tout mon soutien, merci pour ces mots et plein de courage.